Boris Johnson’s failure to follow through on his wonderful-sounding promises for Brexit , blaming his failures instead on Jeremy Corbyn, an unruly Parliament, the EU…. etc. , reveals himself as neither de Gaulle, nor Churchill, nor Thatcher, nor Reagan, nor Trump, according to BCiP member Evelyne Joslain, comparing e.g. President Trump’s seemingly successful manoeuvring with respect to Syria and the surrounding region in her article below.
Archive for the ‘Brexit’ Category
Political Promises & Responsibilities
mardi, octobre 29th, 2019The election of Boris Johnson is a bridge too far – Peter Huggins
jeudi, juillet 25th, 2019Nigel Farage & the Brexit Party.
lundi, mai 13th, 2019BCiP member Evelyne Joslain in her article below on the UK’s Brexit Party, is sorry that there is currently no equivalent « French Farage ».
BREXIT – How did we get here?
lundi, mai 6th, 2019How did the UK get to where it stands today with Brexit asks BCiP member Andrew Crawford, as he traces the tortuous path Britain has taken in his position paper below.
Brexit: Speaker Dinner with Neil Carmichael – 31st May, 2018
mardi, juin 5th, 2018With feelings on Brexit mixed within the British Conservatives in Paris, we followed on from Conservative MEP David Campbell Bannerman’s presentation last year of the case for « leave », with another speaker at our dinner on the 31st May, 2018 in Neil Carmichael, former MP for Stroud (2010 – 2017).
Neil spoke trenchantly in defence of the case for the UK to « remain » within the EU, which he admitted required reform but was not to be blamed for all the problems facing the UK. The country now faced the prospect of becoming poorer and less influential outside this major trading bloc, having prospered during the +40 years or so of EU membership. It was time now for Parliament, which had always maintained its sovereignty on behalf of the British people during this period of membership, to reassert its authority on the final outcome.
On the sensitive question of uncontrolled immigration which had been of concern for many leave voters, immigration from outside the EU had always exceeded that from within the EU over the +40 years or so of EU membership, despite the British government always retaining control of its own immigration policy.
Taking an example from international trade, the Chinese ambassador had been perplexed when told that the UK would now be able to trade more with China after leaving the EU, when to his knowledge Germany an existing EU member was already selling 3 – 4 times as much
On geo-political relations, all US presidents (apart from the current one) had been comfortable having the UK within the EU as a useful and influential channel for communication.
The Marxist Roots of the European Union
mardi, mai 15th, 2018The inauguration by European Commission President J-C Juncker in Trieste on the 5th May, 2018 of a statue of Karl Marx, commemorating the 200th anniversary of his birth, has BCiP member Evelyne Joslain exploring the actual influence and contribution of Marxism on the construction of the European Union in her article below.
LES RACINES MAUVAISES DE L’UNION EUROPEENNE__ Evelyne JOSLAIN, 13.V.2018
L’actualité offre des faits éclairants aux plus malvoyants.
Le 5 mai, JC Juncker a non seulement inauguré une statue de 5 m, cadeau de la Chine communiste à la ville de Trieste pour le 200e anniversaire de Karl Marx, mais s’est fendu d’un discours qui ne laisse plus aucun doute sur l’idéologie inacceptable de l’Union douanière qu’il préside. Il a déclaré, faussement, « qu’il n’y avait aucun rapport entre la philosophie pure de Marx et les millions de morts et désastres » survenus partout où cette « philosophie » avait été appliquée à la lettre.
Juncker a salué « la contribution » et « l’influence » de Marx dans la construction européenne (sic!) et exalté son « inspiration créatrice », intimant par là que l’UE avait besoin de davantage de philosophie marxiste pour toujours plus de « justice sociale ». Il a soigneusement occulté les rapports de Marx avec l’anarchiste Bakounine et tant d’autres vérités qui dérangent, comme son anti-sémitisme et sa haine de toute religion.
Pour ceux qui croient que ce type de discours est l’apanage du pape François et que la France ne sortira du socialisme qu’en passant par l’UE, voilà qui devrait faire réfléchir.
Marx, idole de Juncker, était lui-même « mauvais », c’est à dire malsain, hypocrite et finalement inhumain. Comme les révolutionnaires français de la Terreur, qu’il admirait, et comme la plupart de ses futurs adeptes et « idiots utiles », des « intellectuels » de l’Ecole de Francfort, puis Sartre et Cie jusqu’aux néo-marxistes qui pontifient aujourd’hui, il était fils de cette bourgeoisie qu’il exécrait et avait eu accès à un enseignement supérieur pour en faire le pire usage: détruire un système existant (la propriété privée et le capitalisme) afin d’instaurer la dictature d’un prolétariat qui n’en demandait pas tant, prétexte en fait pour la dictature étatiste d’une oligarchie sur les peuples.
Marx s’est trompé sur tout. Sa théorie économique a échoué partout, laissant des champs de ruines. Ses idées sociétales également, son « déterminisme historique » étant voué, comme tous les déterminismes, à être brisé par les faits. Après les duretés des débuts, le capitalisme s’est révélé la plus grande force de progrès social que l’humanité ait connue. Les lieutenants de l’idéologie marxiste version dure ont laissé des noms dont la seule évocation fait froid dans le dos: Lénine, Staline, Pol Pot, les Kim coréens, Castro, Chavez, Maduro…mais ceux de la version édulcorée, Alliende, Peron…,tout en échouant lamentablement, ont laissé une trace « romantique » indue.
Il faut un procès du communisme et du marxisme, comme il y eut Nüremberg contre le nazisme.
Et justement, dans les archives du National Sozialismus d’Hitler trouvées en 1945, les Alliés ont découvert des documents provenant du conseiller économique Funk qui détaillent le maître-plan du Führer, plan qui incluait « une intégration économique de l’Europe et la création d’une Europe fédérale », elle même fondée sur la conviction de…nul autre que Lénine! « Que la fédération était la solution transitoire pour parvenir à une union complète de toutes les nations ».
Le mondialisme est une idée socialo-marxiste.
A l’entrée du Parlement Européen, une plaque avertit le visiteur que « La souveraineté nationale est la source des maux les plus criants de notre époque et que le seul remède final à ce mal, c’est une union fédérale des peuples ».
« Remède final »? Cela fait écho à « la solution radicale » de Marx et à « la solution finale » d’Hitler. Troublant.
Ainsi, l’UE n’est pas que le produit des élucubrations cyniques d’un Jean Monnet: elle est le dernier avatar d’une idéologie révolutionnaire, totalitaire, criminelle, génocidaire. Elle parle des maux du passé alors qu’elle compile toutes les théories issues du marxisme qui ont amené tant de malheurs.
Juncker, qui devrait porter un bonnet à grelots, assume ces racines mauvaises tout en refusant d’en reconnaître la malignité.
Le « marxisme culturel » qui sévit en Occident aujourd’hui est l’unique réussite de Marx. IL anime tous les mouvements de gauche, quels que soient les noms trompeurs qu’ils se donnent (travailliste, socialiste, démocrate, progressiste, liberal-démocrate, social-démocrate…), des bobos inconscients jusqu’à l’ultra-gauche internationale ultra violente, hyper motivée et subventionnée.
Bien sûr, l’UE n’a ni camps ni victimes physiques. Mais elle est ouvertement autoritaire et s’adonne à un capitalisme dévoyé: capitalisme de copinage qui ne profite qu’aux gros intérêts avant de devenir un capitalisme d’Etat à la chinoise. Elle broie les peuples, elle oppresse les classes moyennes, elle a déjà instauré sa dictature en ce qui concerne l’écologisme et la mise au pas des médias.
Et comme Marx, l’UE se trompe sur tout.
Le marché de dupes signé avec l’Iran (dont Trump vient de la sauver bien malgré elle) et le discours marxiste de Juncker devraient guider le choix des électeurs au prochain scrutin.
Evelyne Joslain
BCiP Member
Russia and Salisbury – Why did Putin really do it?
mardi, avril 10th, 2018Former BCiP member Robin Baker poses the question of the real motivation behind the attempted assassination in Salisbury:
The attempted assassination in Salisbury of Sergei and Yulia Skripal, presumably on the orders of President Putin, is hardly surprising. Both Russian and Soviet autocrats have regarded the right to have their opponents killed off as one of the perquisites of their office since Tsarist times. Stalin had Trotsky, then living in Mexico, murdered in 1940. Few will have forgotten the assassination of Georgi Markov by a poison tipped umbrella in London in 1978 or the killing of Alexander Litvinenko by poisoning with radioactive polonium-210 in 2006. The number of deaths in the UK in recent years that can be attributed to Russian agents is thought to be as many as 14.
However the attempt on the lives of the Skrypals has a unique and disturbing feature: it was carried out in a way that posed grave risks to other members of the local community, in fact by smearing the deadly nerve agent over the front door handle of Sergei Skripal’s house. Theresa May had come under much criticism over her reaction as Home Secretary for having tried to block investigations into the facts of the Litvinenko case on the grounds that they could endanger Anglo-Russian relations. It would seem that the method used on this occasion could have been designed to provoke a harsh reaction from the May government.
If it were so designed it was brilliantly successful, as was the reaction itself. May’s achievement not only through the steps taken by the British Government’s but in generating similar actions from friendly states, has been outstanding. Even Boris Johnson has been widely praised for his success as Foreign Secretary, something unprecedented in the life of this government. So Theresa May’s position as Prime Minister has been significantly strengthened. How does that impact on Putin?
Putin does not like the European Union. Russia does not wish to join nor would it be permitted to do so, the Russians see the post Warsaw pact adhesion of former allies to both NATO and to the EU as surrounding them and that they regard as a threat. So Putin perceives it as in his interest for the EU to be damaged.
The United Kingdom leaving the EU will certainly damage both the UK and the EU itself. This is now generally expected to happen. However it remains dependent on Theresa May winning the necessary parliamentary votes. That the Government is not confident of winning votes on Brexit in the House of Commons is shown by the fact that they have been avoiding them after their defeat by Dominic Grieve’s amendment to the Brexit Bill. That amendment means that MP’s will now have the right to vote on approving or rejecting the final terms of the withdrawal of the United Kingdom from the European Union. Should they vote to reject them the Government still cannot leave the EU without parliamentary approval, so MPs would vote to approve leaving without a deal. It is far from certain that the Commons would support such an outcome.
Theresa May’s weak position has previously encouraged Conservative MPs to vote against her. The strengthening of her position following the Salisbury attack may well make that less probable.
The question in my mind is whether that is what Putin wanted all along?
Robin Baker
Brexit and Transition – a view from France.
mercredi, avril 4th, 2018BREXIT ET TRANSITION – a view from France by BCiP member Evelyne Joslain, le 31 mars 2018:
Le 29 mars, le Ministre du Brexit, David Davis, a publié un article dans Brexit Central pour rappeler à ses compatriotes les progrès accomplis dans les négociations et pour faire le point: « Dans un an d’aujourd’hui, après des décennies d’adhésion, des années de
consternation et des mois d’âpres négociations, nous quitterons enfin l’EU et ce jour-là restera dans l’histoire ».
S’il est indéniable que les négociations ont pris beaucoup de retard du fait des blocages multiples dus à l’esprit de revanche mesquin des Eurocrates, les Brexiteurs ont tout de même bien avancé depuis le déclenchement de l’Article 50 et Theresa May, malgré ses
faiblesses et ses contradictions, a fait preuve d’un certain courage dans la tempête et d’une ténacité surprenante, comme si elle était dopée par les attaques de tous bords.
Le Projet de Retrait de l’UE est passé au Parlement malgré les Euro-nostalgiques fielleux et frileux. Début 2018, la « note de départ » à payer a en fin été fixée: 37.1 milliards de Livres Sterling payables sur…45 ans. Car si cette union douanière (aux droits de douanes très élevés du reste !) affiche entrée libre, la sortie, elle, ne l’est pas.
La priorité était de régler le coté humain afin de rassurer les citoyens directement concernés dans leur vie personnelle et pour désamorcer les tensions : le sort des expatriés anglais dans l’EU est désormais résolu tout comme celui des membres de l’Union vivant au Royaume Uni, dont 3 millions de Français exiles fiscalement à Londres et qui ne reviendront jamais. Les statuts de résidence sont inchangés et c’est une immense victoire d’avoir obtenu cela.
Enfin, le fameux accord marchand entre l’Angleterre libérée et l’UE, si épineux en raison des services financiers à inclure, est en bonne voie. Rappelons que le slogan des Brexiteurs ces derniers mois était: « pas d’accord, pas d’argent ». Au cas où l’impasse n’aurait pu être brisée, les Britanniques étaient déterminés à claquer la porte et à rejoindre l’OMC. Ce qu’ils pourraient encore faire en cas de coup bas imprévu car « rien n’est acquis tant que rien n’est définitivement établi ».
Reste en souffrance la question de la frontière irlandaise: les prétentions de l’UE à vouloir garder l’Irlande du Nord dans le Marché Unique et dans l’Union Douanière ne prévaudront jamais car c’est là une chose qui ferait éclater le royaume jusque-là uni, ce « qu’aucun Premier Ministre britannique ne pourrait accepter », a sèchement rétorqué May. Aussi l’obstacle est-il reculé à la toute fin du processus de sortie, ce qui est plus logique puisque l’on ne connaitra les détails de l’accord marchand UK_UE qu’en fin de parcours.
Enfin, a été conclu un accord pour une période de transition (Transition Deal) et là aussi les Brexiteurs marquent des points même si les plus pressés y voient un retard inutile vers le but ultime qui est de retrouver leur souveraineté pleine et entière à se gouverner
soi-même, leur système juridique ancestral, la liberté d’avoir sa propre politique étrangère et de commercer avec qui l’on veut. Ce qui n’empêche nullement le royaume d’être toujours une nation de la vieille Europe et de continuer une collaboration consentie dans certains domaines.
Pendant la transition, point capital car il répond aux revendications libertariennes du mouvement, les Brexiteurs ont obtenu le droit de pouvoir négocier les futurs traités marchands avec le reste du monde. En revanche, ils ont échoué à supprimer la Politique Pêchière Commune, l’équivalent sur mer de la PAC honnie, et l’industrie de la pêche, qui a beaucoup contribué à la victoire du 23 juin 2016, se sent à juste titre trahie. Toutefois, la transition est strictement limitée à 21 mois après le 29 mars 2019, ce qui place le jour de la libération totale des Anglais, et de leurs pêcheurs, au 29 décembre 2020.
De plus, l’attaque de Salisbury a ranimé un sentiment de sympathie appréciable envers nos amis anglais. De savoir qu’ils sont à mi-parcours et qu’ils tiennent le bon bout devrait faire passer la pilule de la transition. Qu’est-ce que 21 mois de plus dans le temps long d’une nation?
De plus, pour les aider à ronger leur frein, ils peuvent comparer leur sort au nôtre. Eux descendent de la galère tandis que nous, nous ramons enchainés, à cadence infernale, vers des écueils évidents mais que les élites aux commandes ne voient pas, ivres de leur vanité et aveuglées par une utopie qui est à contre-courant de l’histoire.
Or, l’Histoire n’est jamais charitable envers ceux qui cherchent à lui barrer la route…
Identity Politics & Brexit
vendredi, décembre 15th, 2017Professor Matthew Goodwin, Visiting Senior Fellow, Europe Programme, at Chatham House writes « In 2018, Europe’s Populist Challenges Will Continue« , and that despite the ?Macron moment?, traditional politics remains under pressure across the continent:
A question of identity
« Central to each of these [elections across Europe], and to Europe?s agenda overall, is identity politics. As we showed in another 2017 Chatham House briefing on the ‘tribes’ of Europe, many voters remain instinctively sceptical about how the EU is managing not only immigration and the refugee crisis but also European integration more generally. Indeed, while there is cautious optimism about economic growth and the eurozone, in the latest Eurobarometer survey that tracks public opinion across the continent most voters say that immigration and terrorism are key priorities. »
« If the EU is to really erode the appeal of populist parties then it will need to resolve this underlying angst over refugees, borders and security. »
The Brexit dimension
« Such issues also run through the ongoing Brexit negotiations. Nearly 18 months after the referendum, there is little evidence that Brits are changing their minds. Though they have become more pessimistic about the economic effects of Brexit, and they are more dissatisfied with the Conservative government?s handling of the negotiations, they remain deeply polarized. »
« In the latest poll, 44 per cent of voters feel that the decision was right, 45 per cent feel it was wrong and 11 per cent are unsure. Despite minor fluctuations, few of which extend beyond the 3-point margin of error, these numbers have remained remarkably static since the vote (just 15 per cent want to overturn Brexit entirely). »
« While major shifts in public opinion are unlikely, the recent government defeat on an amendment to the EU Withdrawal Bill has given MPs a legal guarantee of a vote on the final Brexit deal struck with the EU. Though rebels are divided about what they want, this will inject even more volatility into an already unstable process, perhaps uniting the anti-Brexiteers and paving the way for a showdown of greater significance. »